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Hermann
Hesse / Tessin |
ISBN 2-88340-103-9
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En 1919, après la Première
Guerre mondiale, Hermann Hesse s'installe au Tessin,
espace de vie qu'il a découvert au début
du siècle lors de ses fréquents voyages
en Italie. Cette période coïncide avec une
crise personnelle : il vient de se séparer de
sa femme et de ses enfants; de surcroît, il est
ruiné. Le Tessin sera la terre de la renaissance
après le chaos, quand, installé dans un
modeste appartement de la Casa Camuzzi, un palais baroque
dont la vue plonge sur le lac de Lugano, il va écrire
Le dernier Eté de Klingsor, ainsi que des textes
sur la nature, la campagne et la vie tessinoises, qui
forment le tissu de ce recueil. L'artiste trouve une
rare inspiration dans les paysages du Tessin du Sud,
aux allures d'une campagne toscane abritée par
les Alpes. Il plonge dans les lacs, observe un tournesol
une heure durant et commence à peindre à
l'aquarelle ce paysage lumineux. Observateur, contemplateur,
mais surtout métaphysicien du paysage, Hermann
Hesse livre ici une partie de son amour de la nature
et de la culture ; c'est autant le poète que
le conteur ou la philosophe qui s'exprime dans ces pages
parues à l'époque dans de grands journaux
ou revues germaniques.
Traduit de l'allemand par
Jacques Duvernet.
Edition et postface de Volker Michels.
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Hermann Hesse, né en
1877 à Calw (Wurtemberg) en Allemagne, est l'auteur
de Siddhartha (1922), Le Loup des Steppes (1927), Narcisse
et Goldmund (1930), Le Jeu des Perles de Verre (1943). Il
reçoit le Prix Nobel en 1946. Il est mort à
Montagnola, au Tessin, en 1962.
"Enfant du Bronx, j'ai grandi dans un dédale
de rues pauvres, un ghetto appelé Morrisania qui avait
son quartier noir à Boston Road, une enfilade de bodegas
sous le métro aérien de Southern Boulevard,
un bastion d'Irlandais autour de Crotona Park et une communauté
d'Italiens et de Juifs pauvres comme Job, à l'exception
d'une poignée de fourreurs, de comptables ou de savants
solitaires..."
Hermann Hesse, Tessin, Ed. Metropolis
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Giovanni
Bonalumi / Les Otages |
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"Mon père est mort
un soir d'avril, il y a longtemps : j'étais encore
petit et j'allais à l'école en tablier.
On dit qu'il est mort à cause de l'eau du lavabo,
à la consigne de la gare. Il était tout
en sueur et il a voulu se laver les mains. Il est sûrement
mort de ça, mon père, La congestion n'est
pas une maladie et j'étais à mille lieues
de comprendre la raison de cette mort subite. Plus tard,
ma mère m'a expliqué que c'était
à cause des sardines que nous avions mangées
à midi, ce jour-là. C'était un
vendredi et il tenait à ce que l'on renonce à
la viande. Il n'allait jamais à l'église,
mais là-dessus, il était intransigeant."
La mort prématurée
du père, un employé des chemins de fer,
aurait dû sceller à jamais le destin du
jeune orphelin : dans un Tessin catholique et pauvre
des années 1920, quoi de plus prestigieux pour
une veuve sans ressources que d'accepter d'envoyer son
fils aîné au séminaire ? Un curé
dans une famille pauvre, c'est non seulement synonyme
d'éducation et de prestige, mais c'est aussi
assurer ses vieux jours à la cure.
Dans ce roman intense, Giovanni
Bonalumi, sans la moindre complaisance pour personne,
retrace la vie quotidienne et interminable de ce jeune
séminariste, sa découverte des autres,
ses premiers émois amoureux, mais surtout la
grande solitude de ces années passées
sous la conduite de prêtres qui niaient toute
émotion chez des adolescents à qui on
avait volé le droit à l'enfance.
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Au moment de sa sortie, en 1954, l'ouvrage fit scandale dans
son Tessin natal. Le Titre "Les Otages" était
en soi une offense à l'Eglise. Mais l'auteur s'en défendit
: il attaquait un système, non une foi.
Giovanni Bonalumi (1920-2002)
est né au Tessin. Il a été titulaire
de la chaire d'histoire de la littérature italienne
à l'université de Bâle. Il est l'auteur
de nombreux ouvrages, dont "Pour Luisa" (éd.
Metropolis, 2000). Il est considéré comme un
des grands auteurs de langue italienne de sa génération.
En italien, l'ouvrage, couronné par le prix Veillon,
en est à sa quatrième édition, dont une
de poche, en 1997, aux éditions Moretti & Vitali
en Italie.
Traduit de l'italien par Danielle Benzonelli
Giovanni Bonalumi, Les Otages, Ed. Metropolis,
2002.
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Jerome
Charyn / Metropolis |
ISBN 2-88340-103-9
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Metropolis, à sa sortie
en 1986, fut salué par la critique américaine
comme un livre "écrit tel un chant d'amour
dédié aux villes en général
et à New York en particulier". Metropolis,
c'est un New York à la première personne,
une déambulation dans le tohu-bohu urbain, avec
toujours un regard tendre tourné vers ces milliers
d'immigrants juifs, italiens, débarqués
à Ellis Island au début du siècle
passé, comme ce père fourreur, fils d'un
vendeur de pommes. "La langue qu'il parle est celle
de la blessure", dit Jerome Charyn. Et lui, fils
d'immigrants ayant pour uniques racines cette île
battue par le vent, raconte par bribes sa vie, en même
temps que celle de sa ville mythique, électrique,
à travers une série de portraits qui continuent
à sculpter le destin de la Cité : Arnold
Rothstein le maffieux juif, Roxy l'homme des cinémas
et de Radio City, Douglas Leigh le magicien éclairagiste,
Madona la fille matérialiste, le maire Koch King
Kong, Hugh Mo le "juge-bourreau" de Chinatown,
et d'autres.
Jerome
Charyn, écrivain, romancier, scénariste
new-yorkais, né en 1937 dans le Bronx, a publié
de nombreux romans, polars et autres scénarios
de bandes dessinées. Marylin la Dingue et Zyeux
bleus l'ont immédiatement rendu célèbre
dans les pays de langue française dès
leur parution dans les années 70. Il vit entre
New York et Paris, où il enseigne le cinéma
à l'université américaine. Il a
obtenu de nombreuses récompenses littéraires,
dont en France le Prix Médicis étranger.
Traduit de l'anglais (Etats-Unis).
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"Un des meilleurs livres que j'aie lu sur New York"
Norman Mailer
"Hypnotique, ambitieux, brillant... lisez ce livre !"
New York Times
"Un livre qui rendra les New-Yorkais fiers de vivre
à New York, et nous envieux de ne pas y être"
Boston Globe
Une vision personnelle de New York, une déambulation
dans le tohu-bohu urbain, avec un regard tendre pour ces milliers
d'immigrants juifs, italiens, chinois. Jerome Charyn, fils
d'immigrants ayant pour uniques racines une île battue
par le vent, raconte par bribes sa vie, en même temps
que celle de sa ville mythique, électrique, à
travers une série de portraits de personnages qui continuent
à sculpter le destin de la Cité.
Cet ouvrage a été publié en anglais
aux Etats-Unis en 1986. Une première traduction expurgée
d'un tiers du texte a rapidement été épuisée
et l'auteur a interdit sa réimpression. Comme il n'y
a pas de hasard, nous avons rencontré Charyn qui nous
a proposé de retraduire entièrement le texte,
ce que nous avons fait avec joie, car 13 ans plus tôt,
le titre de cet ouvrage avait inspiré le nom de notre
maison d'édition. Pour cette nouvelle édition,
l'auteur a écrit une postface.
Jerome Charyn, Métropolis, Edition
Metropolis, 2000
Page créée le 30.10.01
Dernière mise à jour le 20.06.02
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