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L'invité du mois

 

 

Le Passe-Muraille
Présentation
A nos lecteurs
Editorial
Cendrars
Hommage à Cendrars
Disgrâce- J.M. Coetzee
Asa Lanova
Janine Massard
Meizoz
Peinture et Poésie

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Rédacteur en chef
Rédaction
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Le Passe-Muraille
Revue des livres, des idées et des expressions

Numéro 51, décembre 2001

Fondé en 1982 à Lausanne par cinq passionnés de littérature (Jean-Luc Badoux, directeur du Service de presse suisse ; Christophe Calame, professeur ; Jean-Louis Kuffer, journaliste et écrivain ; Jacques-Michel Pittier, jounaliste et écrivain, et René Zahnd, journaliste et écrivain), Le Passe-Muraille s’est donné pour vocation, dès le début, de présenter la littérature contemporaine de manière accessible en portant un accent particulier sur la production romande et les quatre cultures helvétiques, souvent négligées dans les médias. Autres principes de base : associer des écrivains à l’exercice de la critique, présenter un grand entretien dans chaque numéro, publier des textes inédits et préférer la qualité et la subjectivité aux courants de la mode. Ainsi le seul journal littéraire romand a-t-il publié des centaines de textes d’auteurs du monde entier, des plus prestigieux aux jeunes talents à découvrir. De plus Le Passe-Muraille a réalisé de nombreux dossiers consacrés, notamment, aux littératures alémanique, tessinoise et romanche, aux écrivains Albert Cohen et C.F. Ramuz, Nicolas Bouvier et Hugo Loetscher, ou aux rapports des écrivains avec la Suisse.

Après avoir passé le cap du 50e numéro au printemps 2001, Le Passe-Muraille, actuellement dirigé par un comité de rédaction de quatre personnes (Jean-Louis Kuffer, rédacteur en chef responsable, Anne Turrettini, Francesco Biamonte et René Zahnd), et soutenu par l’Association des amis du Passe-Muraille (présidée par Christine Cottier Le Quellec), fait peau neuve tout en poursuivant ses activités sur des bases mieux étayées du point de vue matériel, grâce surtout à l’aide généreuse de la Loterie romande.

La livraison de décembre 2001 reflète, très clairement, à la fois la permanence de la ligne suivie par Le Passe-Muraille et l’effort de présenter, avec plus d’exigence et d’acuité, de clarté et de vitalité graphique aussi, les livres réellement importants du moment. C’est ainsi qu’après un ouverture consacrée à Blaise Cendrars, dont paraît la première édition critique des oeuvres, sont analysés divers ouvrages d’auteurs étrangers ou suisses, sans prétention à l’exhaustivité.

Par ailleurs, le roman Disgrâce de l’écrivain sud-africain J.M. Coetzee, l’un des livres majeurs de la rentrée 2001, fait l’objet d’un aperçu détaillé et d’une approche contradictoire. Dans le même esprit, un débat est ouvert sur les thèses défendues par Claude Frochaux dans L’Homme seul, à propos de la dégradation de la littérature et des arts occidentaux.

Revue des livres, des idées et des expressions, Le Passe-Muraille nouveau s’ouvre enfin aux essais et aux dialogues d’artistes et d’écrivains, comme l’illustre un texte inédit de Jacques Roman inspiré par des dessins de Menga Dolf. L’artiste Richard Aeschlimann s’est en outre associé à l’équipe rédactionnelle afin d’apporter au journal sa touche personnelle.

Enfin, pour enrichir les cinq publications annuelles du Passe-Muraille, plusieurs dossiers sont en projet. Avec le soutien de la Fondation Pro Helvetia, un dossier Robert Walser est en passe d’être réalisé, et d’autres suivront, consacrés aux auteurs de l’immigration en Suisse, aux écritures théâtrales contemporaines ou à Henri Calet, notamment.

En rappelant que Le Passe-Muraille, au seuil de sa dixième année d’existence, doit d’abord sa survie à ses fidèles abonnés, la rédaction espère satisfaire ceux-ci avec cette nouvelle formule et se réjouit d’aller de l’avant.

La Rédaction

 

 

Page créée le 28.12.02
Dernière mise à jour le 28.12.02

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