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Petites chroniques d'arrière-printemps en Méditerranée

 

Présentation de l'auteur
Petite chronique d'arrière-printemps en Méditerranée (1)
Petite chronique d'arrière-printemps en Méditerranée (2)
Petite chronique d'arrière-printemps en Méditerranée (3)
Petite chronique d'arrière-printemps en Méditerranée (4)
Petite chronique d'arrière-printemps en Méditerranée (5)
Petite chronique d'arrière-printemps en Méditerranée (6)
Chronique de février en Méditerranée
Chronique de février en Méditerranée (2)
Chronique de février en Méditerranée (3)

Chronique de février en Méditerranée (1)

Si loin sont les montagnes blanches. Si bleue, la mer. Si tendres, les chevaux.

Ce sont là des mots qui vous viennent. Et puis aussi :

Rien n’est plus doux que la douceur. Rien n’est plus tendre que la tendresse. Rien n’est plus amoureux que l’amour.

Ce sont là des mots qui vous viennent dans le train qui vous emporte loin, loin des montagnes, loin vers la mer. Presque un poème. Dans la plaine où vous glissez sans fin, vous vous laissez glisser, vous êtes bien. De temps en temps, dans un pré, vous apercevez des chevaux. Vous êtes amoureux des chevaux.

Puis vous arrivez vers la mer. La Méditerranée en hiver. Vous en aviez rêvé. Et puis la mer est là. Bleue. Légèrement hérissée, mais très peu. Une mer de février par beau temps. Et vous marchez jusqu’à la digue pour y monter mieux voir la mer. Les escaliers sont glissants de sable. La digue est glissante de sable. Et vous regardez l’horizon. Loin ; l’horizon. La mer : au loin sans fin. Sans fin jusqu’à la ligne au loin après laquelle il n’y aura plus rien, plus rien avant des heures, des jours.

Vous en aviez rêvé.

Vous y êtes.

Vous ressentez cet infini, cette puissance.

Et vous vous sentez bien.

Et vous imaginez ces chevaux qui galopent vers la mer, dans la mer, caracolent, cabriolent, fous d’amour, fous de douceur, de tendresse aussi.

C’est un rêve que vous aviez rêvé.

Et vous vous tournez vers la côte. Vous ressentez cette douceur qui vient du paysage, des pins. Vous y voyez des chevaux tranquilles qui attendent que vous les y retrouviez. Vous aviez rêvé cette douceur. Comme vous y resteriez…

Sans fin.

© jean-pierre.cousin@bluewin.ch
ma 20/02/2001

 

Page créée le 01.08.01
Dernière mise à jour le 01.08.01

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