retour à la rubrique

Actuellement sur le Cultur@ctif
Les invités du mois : Jean Richard (Editions d'en bas), Sabine Dörlemann (Dörlemann Verlag), Thomas Heilmann (Rotpunktverlag), Fabio Casagrande (Edizioni Casagrande) - Les Livres du mois : Fabiano Alborghetti : "Supernova" - Quentin Mouron : "Au point d'effusion des égouts" - Peter Stamm : "Au-delà du lac" - Mikhaïl Chichkine : "Deux heures moins dix" - Marius Daniel Popescu : "Les couleurs de l'hirondelle" - Arno Camenisch : "Ustrinkata" - Sylviane Dupuis : "Poème de la méthode" - Klaus Merz : "Die Lamellen stehen offen" - "In der Dunkelkammer" - Pietro Montorfani : "Di là non ancora" - Inédits : Elena Jurissevich : "Ce qui reste du ciel" - Erica Pedretti : "Plutôt bizarre"

 
retour page d'accueil


Bernard Campiche Editeur

Grand-Rue 26
CH- 1350 Orbe
Tél. 024 441 08 18
Fax 024 441 08 20
www.campiche.ch
info@campiche.ch


Collection CamPoche

page 1 - page 2 - page 3 - page 4 - page 5 - page 6 - page 7 - page 8 - page 9 - page 10 - page 11
 

  Anne Cuneo / Gravé au diamant

Anne Cuneo / Gravé au diamantAnne Cuneo / Gravé au diamant
2011. 180 pages. ISBN 978-2-88241-293-5
" Au premier livre d'Anne Cuneo, Gravé au diamant, on trouve deux vertus qui le font lire d'un bout à l'autre sans lâcher prise. La première est la qualité du témoignage : il sonne vrai. (...) Rien n'est " littéraire ", s'il faut entendre par là ce qui est artificiel et forcé. Mais c'est bel et bien dans une démarche littéraire, considérée dans sa signification positive, qu'on trouve la seconde vertu de ce livre. En son drame intérieur, Anne Cuneo aurait pu se perdre. Or, dans son livre, et sans doute autant dans son existence, l'auteur évite le désastre par sa vivacité. (...) Le livre est porté par son rythme alerte, à travers tous les traquenards de l'introspection ".

Née à Paris de parents italiens, Suissesse par mariage. Licenciée ès lettres et ès sciences pédagogiques de l'Université de Lausanne, puis formation de Conseil en publicité et de journaliste. Écrivain de livres "littéraires" et "documentaires ". Écrit et met en scène pour la radio, la télévision et le théâtre. Depuis 1981 travaille aussi dans les métiers du cinéma, comme assistante, scénariste, puis comme journaliste et réalisatrice, soit de façon indépendante, soit à la Télévision suisse. Après une première phase autobiographique, Anne Cuneo découvre, à travers l'expérience théâtrale et cinématographique, les potentialités d'une forme de roman inspirée de la réalité mais susceptible de prendre des libertés avec elle pour en mettre en valeur certains aspects. Utilisée pour la première fois avec Station Victoria, elle a permis l'écriture d'oeuvres basées sur des personnages réels. Dans Le Trajet d'une rivière, c'est la redécouverte d'un personnage oublié, et capital, de l'histoire de la musique. Dans Objets de splendeur, il s'agit d'un regard différent sur la vie amoureuse du jeune Shakespeare. Le Maître de Garamond raconte l'histoire d'Antoine Augereau, imprimeur à qui l'on doit maintes caractéristiques de l'orthographe moderne, et de ses rapports avec le plus célèbre de ses apprentis, Claude Garamond. Et enfin Zaida est l'itinéraire d'une femme née en 1860, qui a vécu tous les bouleversements européens y compris deux guerres mondiales, et qui, l'année de ses cent ans, entreprend le récit de sa vie. Anne Cuneo est également l'auteur d'une série de romans policiers (qu'elle qualifie plutôt de " romans sociaux ") solidement enracinés dans la réalité sociale contemporaine, et dont la narratrice est l'enquêteuse Marie Machiavelli.

Anne Cuneo, Gravé au diamant, Collection CamPoche, Bernard Campiche Editeur, 2011, 180 pages.

 

  Jean-Christophe Aechlimann / L'Enfance des pôles et autres éditoriaux (1997-2010)

Jean-Christophe Aechlimann / L'Enfance des pôles et autres éditoriaux (1997-2010)Jean-Christophe Aechlimann / L'Enfance des pôles et autres éditoriaux (1997-2010)
2011. 210 pages. ISBN 978-2-88241-289-8
James Cook, Christophe Colomb, Amundsen, Laurel et Hardy, Ivanhoé, que sont les grands explorateurs et les héros de l’enfance devenus, qui ont découvert et interprété le monde, les mers, les continents? Le pôle Sud, avait dit Scott, mort là en 1912 avec ses hommes, est peut-être «un signe divin, une écriture en lettres d’or que nous ne savons pas déchiffrer». La joie d’écrire sur les événements les plus minuscules ou les plus visibles, à l’intention d’un public très large, valait bien, ici ou là, de s’aventurer quelque peu hors des chemins battus, puisque, comme le dit Leo Strauss, écrire, c’est d’abord écrire entre les lignes.

Né à Bienne, Jean-Christophe Aeschlimann est rédacteur en chef et éditorialiste de Coopération (Bâle et Lausanne). Licencié en lettres de l'Université de Genève, il a notamment publié Ce présent qui revient – Entretiens I ; Sils-Maria ; et dirigé la publication de Répondre d'autrui – Emmanuel Levinas et Éthique et Responsabilité – Paul Ricœur.

Jean-Christophe Aechlimann, L'Enfance des pôles et autres éditoriaux (1997-2010), Collection CamPoche, Bernard Campiche Editeur, 2011.

 

  Michel Bühler / La Chanson est une clé à molette

Michel Bühler / La Chanson est une clé à moletteMichel Bühler / La Chanson est une clé à molette
2011. 240 pages. ISBN 978-2-88241-294-2
"La chanson, c'est le PPPC, le Plus Petit Produit Culturel ! En trois minutes, en quelques couplets, quelques refrains, vous avez une histoire, un roman, un film entier ! Que l'on pense à "La Mère à Titi" de Renaud : tout est là, le décor, la vie quotidienne, la banlieue, les rapports entre les personnages ! Que Jacques Brel chante son "Plat pays", vous voyez défiler devant vous mieux que tous les documentaires sur la Belgique ! Avec la poésie et les frissons en plus. Ecoutez "La Pinte vaudoise" ou "La Partie de Cave" de Jean Villard-Gilles, c'est tout le canton de Vaud, c'est toute l'âme vaudoise qui est là, ce sont les vignes pentues du Lavaux, et la lune qui "se reflète au profond de l'eau qui dort"... Contrairement à tous les autres produits culturels, la chanson peut vivre sans support. Pour remplir son rôle, le cinéma a besoin d'un écran et d'un projecteur, ou au moins d'un DVD et d'un lecteur. La littérature n'existe pas sans papier, sans ordinateur ; la peinture nécessite une toile, la sculpture, un morceau de pierre ou de ferraille... La chanson ? Infiniment portable et pratique, elle se moque de ces béquilles. Vous pouvez la mettre au fond de votre mémoire, l'emmener partout, et la faire renaître au moment que vous choisirez ! Elle n'encombrera pas vos bagages, elle ne fera sonner aucun portillon de sécurité, et vous pourrez, sans risquer la moindre question, passer tranquillement avec elle devant les douaniers les plus suspicieux ! C'est l'objet d'art idéal. On ne le répétera jamais assez".
Michel Bühler.

Michel Bühler passe son enfance à Ste-Croix, dans le Jura vaudois. Il suit les cours de l'Ecole Normale à Lausanne, de 1961 à 1965. A partir de 1969, il se consacre à la chanson. Tournées dans toute la francophonie, nombreux spectacles à Paris. Il voyage à travers le monde, il écrit des romans, des pièces de théâtre, qu'il interprète parfois lui-même...

Michel Bühler, La Chanson est une clé à molette, Collection CamPoche, Bernard Campiche Editeur, 2011.

 

  Anne-Lise Grobéty / La Fiancée d'hiver

Anne-Lise Grobéty / La Fiancée d'hiver Anne-Lise Grobéty / La Fiancée d'hiver
2002. Deuxième édition 2011. 230 pages. ISBN 978-2-88241-121-1
…Enfin, le plus beau de ces textes, celui qui s’intitule La Fiancée d’hiver, donne toute la mesure d’un talent d’écrivain, sa liberté, sa mobilité, en une sorte d’incantation baroque et passionnée qui intègre à son élan les écarts de la syntaxe ou du vocabulaire. Passent les saisons, les visages, la fiancée d’été court plus vite que l’eau, celle d’automne est une bourrasque de rires et de frissons, celle de printemps s’enfuit gaiement sous la pluie, celle d’hiver… Il faudrait citer en entier ces pages haletantes et frondeuses. On songe parfois au Blason des fleurs et des fruits d’Éluard. Ou à la simplicité solennelle d’autres poèmes: «Votre nom s’écrit dans la bulle de mon haleine chaque fois que je respire. Votre nom s’écrit dans l’empreinte de mes pas.»

GEORGES ANEX, Journal de Genève

Anne-Lise Grobéty, La Fiancée d'hiver, Collection CamPoche, Bernard Campiche Editeur, 2011.



  Sylviane Roche, Marie-Rose De Donno / L'Italienne

Sylviane Roche, Marie-Rose De Donno / L'ItalienneSylviane Roche, Marie-Rose De Donno / L'Italienne
2003. Deuxième édition: 2011. 260 pages. ISBN 2-88241-135-8
Marie-Rose : « Je savais que cette femme qui montait les escaliers de la boutique avec son chapeau cloche allait compter dans ma vie. » Sylviane : « Je lui ai donné ma carte, mon téléphone, alors que je ne le fais jamais. » Marie-Rose : « Sylviane représentait la femme que j'aurais voulu être. » Sylviane : « Marie-Rose m'a donné l'occasion de me racheter de la chance que j'ai dans la vie. » Elles disent parce que c'était elle, parce que c'était moi. Deux soeurs.
On rêve qu'on a pleuré avec elles, qu'on a pleuré de rire dans leurs bras lorsqu'elles se sont raconté leurs vies l'hiver passé dans l'appartement lausannois de Marie-Rose. On envie la confiance qu'elles ont placée l'une dans l'autre, immédiatement, aux premières paroles dites. Instinctivement, en sachant d'avance qu'elles auraient une histoire commune.
Deux femmes. Une écrivaine, Sylviane Roche, professeur de français à Nyon, et une Italienne du Sud, vendeuse de mode dans une boutique lausannoise, qui lui ressemble, Marie-Rose De Donno. Mères et femmes, brunes et fortes. Lumineuses. Mères, mamans comme une évidence: c'est par Sandro que tout a commencé, que ça ne finira jamais. Sandro, ce fils éblouissant, retrouvé mort il y a trois ans au bas de l'esplanade de Montbenon à Lausanne, écrasé sur la station-service. (...) Elle veut savoir, cette mort ne la laissera pas en paix tant qu'il y aura encore quelque chose à comprendre, à expliquer... - ISABELLE FALCONNIER, L'Hebdo

Sylviane Roche, d'origine française, est née à Paris en 1949, dans une famille d'universitaires. Elle est venue en Suisse à l'âge de vingt ans et s'est installée à Lausanne. Elle s'y est mariée et a eu deux enfants, un garçon et une fille. Elle a aussi fait une licence de lettres à l'Université de Lausanne. Elle est venue en Suisse et y est restée pour des raisons affectives qui n'ont rien à voir avec le pays-même. Bien qu'elle y ait été très bien accueillie et intégrée, elle s'est toujours sentie dépaysée, exilée à Lausanne, et reste très attachée à la France et à Paris où vit toute sa famille et où elle rentre souvent.
Elle fait partie du comité de direction de la revue littéraire lausannoise Écriture, et enseigne la littérature française et l'histoire dans un gymnase cantonal. Elle écrit des articles de critique littéraire dans divers journaux, et a publié un recueil de nouvelles, trois romans, dont Le Temps des Cerises, un récit (en collaboration avec Marie-Rose De Donno) et un recueil de « contes psychologiques ». Tous ses ouvrages ont été publiés chez Bernard Campiche Editeur.

D'origine italienne, Marie-Rose De Donno vit et travaille en Suisse depuis de très nombreuses années. Elle a raconté son parcours dans L'Italienne, écrit avec Sylviane Roche.

Sylviane Roche - Marie-Rose De Donno, L'Italienne, Collection CamPoche, Bernard Campiche Editeur, 2011.


  Catalogue général Bernard Campiche Éditeur (1986-2011)

Catalogue général Bernard Campiche Éditeur (1986-2011)Catalogue général Bernard Campiche Éditeur (1986-2011)
2011. 110 pages. ISBN 978-2-88241-295-9
On garde des lectures adolescentes certains souvenirs qui ressurgissent parfois, au tourner d’une page, nimbés de la magie particulière liée à l’instant de la découverte. L’émerveillement devant la bibliothèque du Nautilus, par exemple, ce lieu secret où un esprit supérieur qui fuit ses semblables a cependant réuni la quintessence de la culture des hommes. Plus tard, ce seront les trésors bibliophiliques imaginés par Borgès, Eco, Calvino, Manguel, voire ceux qu’évoque Zafon dans la vieille Barcelone de L’Ombre du vent; devant chacune de ces bibliothèques mythiques le lecteur revivra l’éblouissement originel. Goût léger du passé, sensation fugace faite d’une odeur d’encre, du grain du papier sous la pulpe de l’index, de l’épaisseur et du poids du volume…
Or ce goût, on le parie, va vous envahir à quelques pages d’ici. Car feuilleter le catalogue de Bernard Campiche, ce Nemo de l’édition, c’est entrer dans une bibliothèque unique, retrouver l’émotion de l’invité admis à voir, à toucher la collection composée par un homme à part. Un esprit indépendant, tout entier voué à son grand dessein. Il n’a cure des convenances et ne se laisse rien dicter.
Son choix d’auteurs, apparemment éclectique, ne doit rien au hasard et tout à une conception exigeante de la littérature; rien aux calculs du marketing et tout à sa vision de la mission que Bernard Campiche s’est fixée dès l’abord (probablement en toute inconscience). N’en déplaise à ceux qui, ne prenant pas au sérieux le grand jeune homme, lui prédisaient l’échec immédiat, il ferait ce qu’il fallait faire et que d’autres ne faisaient plus, ou pas assez.
Éditer de la littérature romande, celle qui est en train de se faire, l’offrir au peuple des lecteurs, afin qu’il s’en nourrisse et la nourrisse. Romande, sa littérature; un peu alémanique aussi, et tessinoise, lorsque les passeurs viennent à manquer à leur devoir. Oui, romande, et non «vaudoise»: même si, pendant treize ans, les médias, surtout genevois, ont dit «le jeune éditeur d’Orbe», il est faux de croire que B. C., cinquante-quatre ans, a donné dans le régionalisme.
Pour lui, cette catégorie n’existe pas, il ne se préoccupe que de la valeur de l’œuvre, telle qu’il la jauge, loin des modes. Ses quelque trois cents titres le prouvent, et sa centaine d’auteurs. D’Abimi et Ansorge à Ziegler (Dominique) et Zwahlen, du roman au théâtre en passant par la nouvelle, la poésie, la chanson et la photo, ils déploient une richesse et une variété de talents telles qu’on cherche comment définir la «ligne éditoriale B.C.É.».
De son propre aveu, cette quête serait vaine; au début, a-t-il dit, il était «soumis à influence» mais s’en est bientôt affranchi pour ne suivre que son intuition. Car sa pratique du métier de bibliothécaire procurait à l’éditeur débutant une connaissance et une expérience précieuses: rien de tel, pour qui élabore sa collection, que de connaître l’autre bout de la filière… on évite alors bien des errements en se fiant à sa voix intérieure plutôt qu’aux conseils du milieu spécialisé: «Mon goût de lecteur a rapidement pris le dessus.»
Vingt-cinq ans après que Bernard Campiche, cheville ouvrière de la revue Écriture, a décidé que, puisque Bertil Galland cessait d’éditer, il allait s’y mettre, nous voici donc face à un paysage littéraire entièrement composé de sa main (littéralement, comme on le sait: «La couverture, le papier, le caractère, c’est moi. Le texte, c’est l’auteur»). Un paysage littéraire dessiné par ses convictions quant à ses écrivains («Le métier d’éditeur est venu tout seul, je ne savais pas que j’avais des compétences au niveau du texte»). Par sa fidélité. Et par son goût immodéré pour la perfection.
Ce souci de la qualité, que lui-même sait «maniaque», saute aux yeux lorsqu’on saisit un livre B.C.É., n’importe lequel: «La couverture, le papier, le caractère»… tout trahit l’obsessionnel. Mais aussi, au fil des pages du catalogue, le nombre de titres des mêmes auteurs, et ces coffrets ambitieux, ces réalisations somptueuses sans espoir de bénéfice; toute la poésie de Chessex, l’Intégrale de Voisard, celle de Monnier, ou encore l’improbable objet qui réunit toutes les chansons de Bühler (avec les partitions!).
Ce qui fascine en outre, dans ces pages, c’est la double volonté non seulement de découvrir de nouvelles voix (par dizaines, y compris grâce au Prix Georges-Nicole, ressuscité par Campiche), mais aussi de couvrir des champs essentiels. C’est pourquoi on trouve Max Frisch, Alberto Nessi, Walter Vogt (dont un cinquième titre va paraître), et Dante An­drea Franzetti, et désormais Alex Capus: il fallait absolument offrir ces œuvres aux lecteurs francophones. En veillant souvent, de plus, à les faire traduire par des auteurs de la maison.
C’est pourquoi, aussi, ce catalogue abonde en théâtre, obstinément publié pour que cette richesse-là soit largement accessible. Comme sont accessibles grâce aux formats Campiche de poche tant d’œuvres déjà classiques ou qui le deviendront peut-être un jour. Une septantaine de prix, du plus modeste au «petit Goncourt» (le Prix des Libraires), ont couronné des livres parus à l’enseigne B.C.É.; six Prix des Auditeurs, quatre Schiller, des Rambert, Dentan, Budry, Rod, Ramuz… comme des promesses d’éternité, et en tout cas une éclatante reconnaissance.
Oui, c’est une irremplaçable collection qu’en obstiné découvreur, navigateur au long cours sans maître ni doctrine, l’ancien bibliothécaire a composée et complète inlassablement. Avec ses auteurs, qu’il aime sans jamais rien céder de son exigence perfectionniste. Par respect pour leurs lecteurs, d’aujourd’hui et de demain.

Jacques Poget

Catalogue 1986-2011, Bernard Campiche Éditeur 25 ans d'édition!, 2011. 110 pages. ISBN 978-2-88241-295-9.

 

Page créée le 01.07.2011
Dernière mise à jour le 01.07.2011

© "Le Culturactif Suisse" - "Le Service de Presse Suisse"